L’électrobiome : vers une nouvelle compréhension du vivant par l’électricité cellulaire

Depuis des décennies, la recherche scientifique s’est concentrée sur le génome, le microbiome, et plus récemment le mycobiome ou le virome pour expliquer la santé humaine. Aujourd’hui, une nouvelle dimension commence à émerger : celle de l’électrobiome, autrement dit l’ensemble des signaux électromagnétiques, courants bioélectriques et charges électriques présents dans et autour du corps. Bien que ce champ reste encore peu exploré par la médecine conventionnelle, des scientifiques et professionnels alternatifs s’y intéressent de plus en plus, convaincus que l’électricité biologique est un pilier fondamental de la santé.
1. Définition : qu’est-ce que l’électrobiome ?
Le terme électrobiome n’a pas encore de définition universellement acceptée, mais il est de plus en plus utilisé pour désigner :
- L’environnement électromagnétique du corps humain, interne et externe
- Les signaux bioélectriques émis par les cellules, tissus et organes
- L’interaction entre les champs électriques du corps et ceux de l’environnement (pollution électromagnétique, fréquences naturelles, technologies sans fil)
- Les réseaux de communication électrique intracellulaire et intercellulaire qui complètent la communication chimique (hormones, neurotransmetteurs, etc.)
Cette notion suppose que la santé ne dépend pas uniquement de la matière, mais aussi de l’information énergétique que transporte l’électricité biologique. L’électrobiome serait alors une sorte de système de régulation invisible, comparable à un logiciel gouvernant le matériel biologique.
2. Les fondements scientifiques : bioélectricité et biophysique
L’électrobiome repose sur des bases déjà bien établies par la science, même si le terme en lui-même est récent.
- Potentiels de membrane : chaque cellule possède une différence de potentiel électrique entre l’intérieur et l’extérieur, maintenue grâce à des pompes ioniques (notamment sodium/potassium). Ce voltage est essentiel à la vie cellulaire
- Courants ioniques : dans les nerfs et les muscles, les signaux sont transmis par des mouvements d’ions chargés électriquement. Le cerveau fonctionne grâce à des impulsions électriques (ondes alpha, beta, etc.)
- Bioélectromagnétisme : le cœur émet un champ magnétique mesurable à plusieurs mètres, plus puissant que celui du cerveau. Ce champ cardiaque interagit avec les émotions et l’environnement.
- Effets piézoélectriques des tissus : certains tissus comme les os et les cartilages génèrent des courants électriques lorsqu’ils sont comprimés, ce qui influence leur régénération
Ces phénomènes ne sont pas nouveaux. Des chercheurs comme Robert Becker, Albert Szent-Györgyi ou Fritz-Albert Popp ont montré que l’électricité est au cœur de la biologie, bien au-delà de son rôle de messager.
3. Les recherches pionnières sur l’électrobiome
- Robert Becker et les « courants de guérison »
Dans les années 1970, le Dr Robert O. Becker, chirurgien orthopédiste, démontra que des courants électriques très faibles étaient associés à la régénération tissulaire chez les amphibiens et les mammifères. Il parla alors de “currents of injury” (courants de blessure) et proposa que l’électricité cellulaire gouverne la cicatrisation et la régénération.
- Bjorn Nordenström et les circuits biologiques fermés
Ce radiologue suédois a théorisé que le corps possède des circuits électriques fermés, semblables à ceux d’un circuit électronique et que les maladies (notamment les cancers) pouvaient être liées à des ruptures dans ces circuits. Ses recherches ont posé les bases d’une vision électrique de la pathologie.
- Bio-photons et champs d’information
Le biophysicien Fritz-Albert Popp a montré que les cellules émettent une faible lumière (biophotons) corrélée à leur état de santé. Ces émissions lumineuses pourraient constituer un système de communication électromagnétique cellulaire, structurant l’organisation de l’organisme bien au-delà du code génétique.
4. Hypothèses récentes : l’électrobiome comme « matrice invisible »
Certains chercheurs alternatifs proposent aujourd’hui de considérer l’électrobiome comme :
- Un système de pilotage de l’expression génétique, via des signaux électromagnétiques
- Une mémoire cellulaire vibratoire, capable de stocker des traumas ou des informations environnementales
- Un interface de communication avec l’environnement, y compris avec les ondes artificielles (WiFi, 5G, etc.)
- Un réseau énergétique influençant le microbiome, en modulant le terrain électromagnétique dans lequel les microbes évoluent
Ainsi, la santé ne serait pas seulement une question de biochimie ou de génétique mais également de cohérence électromagnétique.
5. Méthodes d’exploration et de mesure
Il existe aujourd’hui plusieurs moyens de mesurer ou d’explorer ce que certains appellent l’électrobiome :
- Imagerie électrophotonique (GDV / Kirlian) : permet de visualiser les émissions électromagnétiques du corps via la décharge de gaz stimulée par haute tension
- Variabilité de la fréquence cardiaque (HRV) : indicateur de l’équilibre neurovégétatif, et donc du champ électromagnétique du cœur
- Biorésonance / NLS / électro-acupuncture : ces technologies scannent les fréquences du corps et permettent une lecture de ses déséquilibres électromagnétiques
- Appareils PEMF (champs électromagnétiques pulsés) : utilisés pour réharmoniser le champ cellulaire et favoriser la régénération
Même si ces méthodes ne sont pas toujours reconnues par la médecine officielle, elles fournissent des pistes d’observation intéressantes pour l’étude du vivant, au-delà de la matière.
6. Applications potentielles : santé, performance, longévité
Si l’électrobiome existe bel et bien en tant que structure informationnelle, ses implications sont majeures :
- Prévention : détection précoce de déséquilibres énergétiques avant l’apparition de signes physiques
- Régénération : stimulation de l’équilibre par réinformation cellulaire (via micro-courants, ondes scalaires, fréquences spécifiques)
- Gestion du stress : rééquilibrage des champs perturbés par le stress ou les émotions négatives
- Détoxification électromagnétique : neutralisation ou adaptation du corps aux ondes artificielles
- Optimisation du terrain : influence sur le microbiome et l’immunité à travers l’environnement électromagnétique.
Certaines approches, comme la biorésonance, les générateurs de fréquences (Rife, Tesla, Clark) ou les protocoles PEMF, sont déjà utilisées dans ce but.
7. Défis et perspectives de la recherche
L’un des grands défis de l’électrobiome est son objectivation scientifique.
La médecine actuelle, basée sur la preuve (evidence-based), a du mal à intégrer des concepts invisibles, vibratoires ou subtils.
Cependant, les avancées en physique quantique appliquée au vivant, en nanotechnologie, ou en neurosciences électromagnétiques pourraient ouvrir la voie à une reconnaissance progressive.
Il est probable que dans les décennies à venir, la médecine devienne bio-informatique autant que biochimique, intégrant des outils capables d’influencer le vivant par la lumière, le son ou les ondes.
Conclusion
L’électrobiome constitue un champ de recherche émergent, à la frontière entre la science et l’énergétique. Il repose sur l’idée que le corps n’est pas qu’une machine biochimique, mais un système électrique intelligent, sensible à son environnement électromagnétique. Bien que ce concept soit encore jeune et controversé, il ouvre des perspectives passionnantes pour une médecine plus fine, plus préventive et plus en phase avec les lois de la nature.
Entre science, intuition et observation du terrain, le XXIe siècle pourrait bien être celui de la réhabilitation du courant vital.
Auteur: Loïc Lechevalier
Copyright: Loïc Lechevalier
Vous pouvez transmettre cet article sous condition de ne pas le modifier et de le transmettre dans son intégralité y compris le nom de son auteur.